Interview

Emily Blaine

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    • Pouvez-vous nous présenter votre parcours ?
      J’ai gagné un concours d’écriture du nouveau talent en 2013 pour la maison d’édition Harlequin (à l’époque). Je m’étais inscrite en me disant que je n’allais pas gagner et c’est tout l’inverse qui s’est produit. À la suite de ça, ils m’ont demandé si j’avais d’autres manuscrits et c’est comme ça que l’on a commencé à travailler ensemble. Cela fait aujourd’hui 10 ans que ça dure.
       
    • Comment vous est venue la passion pour l’écriture ?
      Lors de mon premier congé maternité, je ne trouvais pas ce que j’avais envie de lire, je me suis donc mise à écrire. 
       
    • Comment trouvez-vous votre inspiration ?
      Je regarde beaucoup de films, de reportages documentaires. Je lis également beaucoup de magazines. Je trouve toujours des micros détails non « exploités ». Je m’en empare et je creuse le sujet. Je prends plutôt des thématiques de société comme l’illettrisme, la maladie d’Alzheimer et je brode un roman autour.
      Je suis responsable des ressources humaines à la SNCF le jour, donc j’écris souvent le soir (à peu près de 21h à 23h).
       
    • Vos livres sont-ils lus par des hommes ?
      95 % de mon lectorat est féminin. Mais il y a quand même des hommes qui lisent mes livres. Parmi eux, il y en a qui assument parfaitement et ils me le disent quand ils viennent en signature. Il y a aussi ceux qui lisent les livres de leur femme. Et puis il y en a qui ne l’assument pas, mais ce n’est pas grave.
       
    • Quel est votre lien avec les Côtes d’Armor ?
      Je suis née à Saint-Brieuc, mes parents sont d’Hillion. J’ai grandi à Hillion jusqu’à mes 18 ans. Ensuite, j’ai fait mes études à Quimper pendant deux ans puis à Paris où je suis restée vivre. Je reviens de temps en temps dans ma famille en Côtes d’Armor.
       
    • Avez-vous un souvenir dans les Côtes d’Armor à nous raconter ?
      Je me souviens des vacances d’été, car on ne partait pas en vacances avec mes parents, on restait en Bretagne. Tous les après-midi on allait à la plage, à Erquy sur la plage du Portuais, où il y a plus de 200 marches. Avec mon frère, on était contents d’y aller, mais quand il fallait remonter les marches pour rentrer, c’était l’enfer !
       
    • Quelle est votre actualité ?
      En général, j’écris deux livres par an, un au printemps et un en fin d’année, romance et comédie de Noël. Il faut à peu près trois à quatre mois pour faire le premier jet puis ensuite, il y a le travail de corrections, de mise en page, de production de livres qui prend du temps également.
      Cette année, je sortirai seulement un livre en novembre-décembre.

    Ah si j’étais…
     

    • un mot : Baliverne. J’adore les vieux mots de la langue française que l’on n’utilise plus.
    • un lieu : Chez mes parents, dans la maison familiale à Hillion.
    • une idole : Nadia Comaneci. Quand j’étais enfant, j’avais beaucoup d’admiration pour cette gymnaste comme pour tous les gens qui réussissent dans les domaines artistiques et sportifs.. Elle a écrit un livre sur son parcours qui est admirable.
    • une chanson : Les vieux amants de Jacques Brel. J’adore les classiques.
    • une fleur : La jonquille. C’est une des premières fleurs qui sortent au printemps, une saison que j’adore.
    • un animal : Un chat. J’aime de plus en plus son côté solitaire, indépendant et autonome.
    • un super pouvoir : Le don d’ubiquité. J’adorerais.
    • un dessert : Les crêpes. C’est un plat qui a un coté rassembleur car tout le monde aime ça.
    • un moment de la journée : Le matin, quand tout est calme. C’est mon moment préféré.
    • une émotion : La joie. Je suis toujours très optimiste.
    • une citation : « Le meilleur reste à venir ».