Environnement

Marais du Quellen. Des travaux d'aménagement jusqu'au printemps

marais quellen

Installés il y a plus de 20 ans, les aménagements qui permettaient l’accueil du public au marais du Quellen, à Trébeurden, seront remplacés au cours de l’automne et de l’hiver, après les opérations d’élagage et d’abattage. Le site rouvrira ses portes aux visiteurs et aux visiteurs au printemps 2024.

  • "Depuis plus de 20 ans, les promeneurs et les promeneuses sont invités à découvrir le marais du Quellen en parcourant un sentier pédestre grâce à l’aménagement d’anciens talus et d’un important linéaire de passerelles sur pilotis. Ces aménagements destinés aux visiteurs et aux visiteuses, devenus vétustes avec le temps, vont faire l’objet de travaux d'un montant de 865 000 € : restauration des ouvrages, platelage bois, observatoire ornithologique... Les clôtures pastorales et de contention pour les chevaux seront également remplacées », détaille Nathalie Nowak, conseillère départementale déléguée à l’environnement.

    A partir du mois de septembre, le site sera fermé au public afin de permettre aux entreprises de mener des opérations d’entretien forestier et de travailler sur la mise en place des nouveaux aménagements en toute sécurité. La réouverture au public et le retour des chevaux camarguais dans leurs nouveaux enclos sont prévus pour le printemps 2024.

    Espace naturel sensible et réservoir de biodiversité

    Acquis en 1983 par le Département au titre de la politique des espaces naturels sensibles, le marais du Quellen est un marais littoral d’une superficie de 22 hectares. La gestion de cet espace naturel remarquable est conduite dans un objectif de conservation et de restauration de ses spécificités naturelles et biologiques.

    Différentes actions ont été menées ces dernières années, telles que la fauche avec exportation, la gestion des arbres du bocage, le pâturage de chevaux de race Camargue, la fenaison ou encore la production de fagots. Ces pratiques et usages traditionnels ont permis le maintien d’une biodiversité remarquable et le retour à des milieux naturels plus ouverts, indispensables à l’expression d’une flore et d’une faune diversifiées et spécifiques aux marais et aux prairies humides. On constate notamment la présence d’espèces protégées comme l’agrion de Mercure, ainsi que plusieurs espèces d’orchidées sauvages.