• Par Alain Cadec, Président du Département des Côtes d'Armor, Député européen
     

    Alain cadec

    En 2018, nous allons poursuivre notre politique en faveur de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation en y consacrant plus de 1.6 millions d’euros d’investissement. Miser sur l’ESRI comme nous le faisons ne remet en rien en cause nos compétences sociales que nous assumons avec sérieux. Nous pensons que notre volontarisme reconnu en faveur de l’ESRI contribue de notre objectif constant de renforcer la place des Côtes d’Armor entre les métropoles de Rennes et Brest. C’est une politique moderne qui s’adresse aux jeunes, à tous ceux qui veulent entreprendre et qui se traduit par des réalisations concrètes à Lannion, à Saint-Brieuc, à Ploufragan, à Dinan, à Guingamp ou encore à Loudéac ! Je pourrais multiplier les exemples d’investissements qui auront lieu en 2018. Oui, ils démontrent très concrètement l’ambition que nous portons dans ce budget ! 85 millions d’euros qui par ailleurs sont injectés pour la plupart dans l’économie costarmoricaine et sont donc créateurs d’emplois. Ça peut être vital pour certaines entreprises ! De session en session, de BP en BP, nous modernisons le Département parce que nous y croyons. Nous sommes dans le concret, dans l’action. Rien ne nous empêchera d’avancer. Nous avons imprimé notre marque au Conseil départemental et, croyez-moi, nous allons maintenant l’inscrire dans le temps !

     

    “ Le sens de la parole donnée, la responsabilité et l'ambition ”

  •  Une économie de 10 M€ sur le fonctionnement
     

    Grâce aux efforts réalisés par l’ensemble des vice-présidents, nous parvenons en 2018 à économiser 10 millions d’euros sur notre fonctionnement. Ce n’est pas évident, mais c’est indispensable. Indispensable pour la survie d’une collectivité bien malmenée par l’État. Ces 10 millions d’euros d’économies ne sont pas que des coupes budgétaires, c’est aussi et avant tout le fruit des réformes qui ont été entreprises depuis 2015. Réformer c’est avancer, réformer c’est être moderne, c’est regarder droit devant, c’est savoir affronter les vents contraires ! C’est précisément ce que nous avons fait et je vous garantis que c’est ce que nous continuerons à faire.

    Aucune politique n’a été sacrifiée. En revanche, des économies ont été recherchées et réalisées dans tous les secteurs de la collectivité. Avec plus de 56 % de notre budget consacré aux politiques sociales, nous répondons présents aux personnes âgées, aux personnes en situation de handicap, aux familles, aux personnes vulnérables. Des missions nous sont confiées, nous les remplissons avec responsabilité et, plus encore pour ce qui concerne la cohésion sociale, avec coeur.

    Le budget primitif 2018 prouve que nous sommes au rendez-vous et qu’une bonne fois pour toute, la défense des plus fragiles n’est pas un monopole politique et appartient à tous.

    Le Département est également acteur des solidarités territoriales. En 2018, nous continuerons donc à inscrire les Côtes d’Armor dans une dynamique de développement où le service public départemental rayonne sur tous les territoires. Je ne veux pas de territoire oublié. Le budget 2018, aussi offensif que courageux, nous permettra de rendre un service public de proximité efficace sur l’ensemble du territoire grâce à des agents auxquels je veux rendre hommage. Des agents qui, comme nous nous y étions engagés, peuvent disposer de la prise en charge de leur mutuelle par la collectivité depuis le 1er janvier dernier. Engagement pris, engagement tenu.

  • Réduction de la dette de 6,3 M€ par rapport à 2017
     

    En 2015, nous nous sommes engagés devant les Costarmoricains à ne pas augmenter leurs impôts. Pour la 3ème année consécutive, c’est à dire depuis notre élection, ils ne seront pas augmentés d’un seul euro. Nous avons en effet choisi de ne pas appliquer les vieilles recettes du passé. Augmenter les impôts revient à pénaliser les classes moyennes, les retraités, les plus fragiles qui ont déjà du mal à boucler les fins de mois. Augmenter les impôts, c’est céder à la facilité et ce n’est pas notre marque de fabrique. D’autres Départements utilisent le levier fiscal. Je ne juge évidemment pas mais pour ce qui nous concerne, les Costarmoricains ne sont pas - et ne seront jamais - la variable d’ajustement de nos choix budgétaires.

    Solidarités humaines, solidarités territoriales, mais aussi compétences facultatives. Le sport, la culture, la jeunesse, l’enseignement supérieur, la recherche, la vie associative, le tourisme, l’agriculture… Aucun de ces champs n’est sacrifié et vous retrouverez le Conseil départemental tout au long de l’année 2018 comme un soutien majeur de nos différents partenaires. Dans les festivals, dans les compétitions sportives, dans les concerts, dans les comices, dans les salons, vous continuerez à voir le logo du Conseil départemental. Si nous faisons différemment, nous ne sacrifions rien !

    Cette gestion saine et rigoureuse, ces efforts importants et indispensables, nous permettent d’améliorer significativement nos indicateurs financiers. Un chiffre : 6.3 millions d’euros. C’est la réduction de la dette en 2018 par rapport au BP 2017.

    Penser l’avenir de notre jeunesse, c’est ne pas la laisser payer les additions du passé. En parlant des additions de passé, nous pouvons aujourd’hui annoncer que nous allons sortir par le haut du contentieux lié à la DSP haut-débit. Nous réparons là une grave erreur de stratégie de l’ancienne majorité qui aurait pu coûter aux contribuables Costarmoricains. Près de 25 millions ! Nous avons pris le dossier à bras le corps, nous n’avons rien lâché, au nom du respect que nous devons à nos concitoyens.

    Grâce à cela, le coût net pour le Conseil départemental ne sera que de 5 millions d’euros ! 11 millions d’euros seront versés à Armor Connectic et nous revendons le réseau à SFR pour 4 millions. La Région nous accompagne quant à elle à hauteur de 2 millions d’euros. Je tiens à saluer la qualité du dialogue avec la Région et son président Loig Chesnais-Girard, sur ce dossier mais dans bien d’autres domaines également. Je m’inscris dans cette logique de coopération bretonne qui, pour nous élus locaux, est un marqueur fort.

     

    “ 85 M€ injectés pour nos territoires, pour leur développement, pour améliorer le quotidien de nos concitoyens ”

  • Le maintien de nos investissements à un niveau élevé
     

    Cette année, nous investirons 85 millions d’euros. 85 millions d’euros injectés pour nos territoires, pour leur développement, pour améliorer le quotidien de nos concitoyens. Parce que nous avons une vision pour les Côtes d’Armor, nous sommes animés à chaque minute de notre mandat par une logique équilibrée d’aménagement du territoire. Ces 85 millions d’euros sont la preuve qu’une gestion responsable sur notre fonctionnement nous permet très concrètement d’être ambitieux et audacieux pour maintenir à un niveau élevé nos investissements. En 2017, nous avons précisément investi 84.7 millions d’euros, soit 96.5 % de ce que nous avions prévu. 96.5 % c’est inédit ! Pour mémoire, en 2012, 82.5 % des investissements ont été réalisés, 85.4 % en 2013 et 83 % en 2014 ! En 2018, plus de 25 millions concerneront nos infrastructures, en particulier pour nos routes. Nous investirons 2 millions d’euros sur les ports, 1.3 millions sur le ferroviaire. A ce sujet, j’ai obtenu l’accord de Saint-Brieuc Armor Agglomération pour lancer des études liées à la rénovation de la ligne Saint- Brieuc – Loudéac.

  • Investissement dans les collèges : 23 M€ pour offrir des conditions d'études optimales pour nos jeunes
     

    En 2018, nous investirons plus de 23 millions d’euros pour le volet immobilier des collèges. Les travaux vont être livrés à Lamballe pour une mise en service du nouveau collège à la rentrée 2018. Le chantier de Bégard démarre, ceux de Lannion, Plénée-Jugon, Saint-Brieuc (Racine) et Hillion vont débuter en 2018. Les travaux du collège d’Hillion commenceront cet été. L’appel d’offres est d’ores et déjà lancé et l’ouverture aura lieu comme prévu en septembre 2020.

    Investir pour les collèges, c’est investir pour des conditions d’études optimales pour nos jeunes et de bonnes conditions de travail pour nos agents. Nous poursuivons l’exécution des contrats de territoire à hauteur de 8.5 millions d’euros. En 2017, 10 millions ont été consommés. Les projets auxquels nous participons prennent forme et permettent à nos partenaires, mairies ou EPCI, de développer leurs infrastructures. Le Département est bel et bien, encore et toujours, un échelon de proximité. Notre plan d’investissement pour le déploiement de la fibre et du haut-débit s’élève à hauteur de 2 millions d’euros car il en va de l’attractivité du territoire ! Sur ce sujet, nous devons accélérer et enrayer toute fracture territoriale.

  •  Un budget créateur d'emplois et qui dynamise l'économie costarmoricaine
     

    En 2018, nous allons poursuivre notre politique en faveur de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation en y consacrant plus de 1.6 millions d’euros d’investissement.

    Miser sur l’ESRI comme nous le faisons ne remet en rien en cause nos compétences sociales que nous assumons avec sérieux. Nous pensons que notre volontarisme reconnu en faveur de l’ESRI contribue de notre objectif constant de renforcer la place des Côtes d’Armor entre les métropoles de Rennes et Brest.  C’est une politique moderne qui s’adresse aux jeunes, à tous ceux qui veulent entreprendre et qui se traduit par des réalisations concrètes à Lannion, à Saint-Brieuc, à Ploufragan, à Dinan, à Guingamp ou encore à Loudéac ! 

    Je pourrais multiplier les exemples d’investissements qui auront lieu en 2018. Oui, ils démontrent très concrètement l’ambition que nous portons dans ce budget ! 85 millions d’euros qui par ailleurs sont injectés pour la plupart dans l’économie costarmoricaine et sont donc créateurs d’emplois. Ça peut être vital pour certaines entreprises !

    De session en session, de BP en BP, nous modernisons le Département parce que nous y croyons. Nous sommes dans le concret, dans l’action. Rien ne nous empêchera d’avancer. Nous avons imprimé notre marque au Conseil départemental et, croyez-moi, nous allons maintenant l’inscrire dans le temps !