David Gaudu, coureur cycliste professionnel

David Gaudu
David Gaudu

L'interview et le portrait chinois de David Gaudu, coureur cycliste professionnel

  • L'interview

    Pouvez-vous me présenter votre parcours et me dire comment est née votre passion pour le vélo ?
    Le vélo est une passion qui s’est transmise de père en fils. Quand j’étais petit, mon père faisait du VTT. Mes parents m’ont inscrit à l’école de vélo sur route et ça m’a plu tout de suite et du coup, mon père s’y est mis également. J’ai commencé le vélo à l’âge de 6 ans à la Landivisienne, dans le Finistère, là où j’habitais. J’y ai évolué jusqu’en catégorie junior à l’âge de 16-17 ans. Puis à 17 ans, j’ai été licencié à l’UC Briochine jusqu’à mes 18 ans. Par la suite, je suis passé en division nationale 2 dans l’équipe Côtes d’Armor Marie Morin pour mes deux premières années en espoir, jusqu’à 19 ans. Puis j’ai décroché mon contrat professionnel dans la foulée.

    Quel est votre lien avec les Côtes d’Armor ?
    Je suis né dans le Finistère mais mes parents sont originaires des Côtes d’Armor. Ma mère est de Quintin et mon père de Saint-René à Hillion. Ils se sont installés dans le Finistère pour des raisons professionnelles.
    A la suite de mon Bac obtenu dans le Finistère, je me suis installé à Saint-Brieuc pour passer un BTS de comptabilité - gestion des organisations. Pour le vélo, j’ai donc décidé de rejoindre Côtes d’Armor Marie Morin. Aujourd’hui, je réside à Quintin. J’ai donc toutes mes racines dans les Côtes d’Armor.

    Quel est votre ressenti par rapport au passage du Tour de France dans les Côtes d’Armor ?
    Cela va être une belle étape. Mûr-de-Bretagne commence à un être un des hauts-lieux du cyclisme surtout du Tour de France, c’est un lieu mythique. Dans Mûr-de-Bretagne, il y a le mot mur et ça c’est vraiment quelque chose de spécifique au vélo. On va partir de Perros-Guirec sur un super spot à côté de la mer pour arriver à Mûr-de-Bretagne. Une belle étape entre terre et mer.
    Cela va être un vrai plaisir de pouvoir rouler sur les routes que je connais par cœur.
    C’est un avantage de connaître les routes, on sait où ça va virer, on connaît presque chaque gravillon sur le côté de la route, on sait quels endroits peuvent être dangereux...
    Aujourd’hui, je suis très content de pouvoir vivre de ma passion et de pouvoir réaliser mon rêve d’enfance.

    Quelle est votre actualité ?
    Les prochaines courses à venir sont le Critérium du Dauphiné (du 30 mai au 6 juin), le Championnat de France de cyclisme sur route (du 17 au 20 juin) et ensuite le Tour de France (du 26 juin au 18 juillet).

  • Ah si j’étais...

    Un lieu — Un sommet de col en altitude comme le col du Galibier. Pour avoir de beaux paysages, voir du monde passer. Voir toutes les saisons, avoir de la neige l’hiver, du beau temps l’été.

    Une chanson — Macarena de Damso.

    Un animal — Un loup. J’ai un husky, qui est une race qui descend du loup. Et puis vivre dans la montagne en autarcie, ça me plairait bien.

    Un objet — Un vélo, tout simplement.

    Une saison — L’été parce qu’il fait beau et que c’est plus agréable pour rouler.

    Une personnalité — Thibaut Pinot. Il a été mon mentor dans l’équipe ces dernières années.

    Un plat — Les crêpes. Un plat bien breton !

    Une série — Breaking Bad. C’est une belle série. Un humour décalé avec une belle histoire.

    Une couleur — Le rouge, c’est ma couleur favorite.

    Une citation — « Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais. » Cela me représente un peu !

  • Quelques dates

    • 2017 : vainqueur de l’étape 3 du Tour de l’Ain
    • 2019 : vainqueur de l’étape 3 du Tour de Romandie
    • 2020 : vainqueur des étapes 11 et 17 du Tour d’Espagne
    • 2021 : vainqueur de la Faun Ardèche Classic, vainqueur de l’étape 6 du Tour du Pays Basque, 3e derrière Tadej Pogacar et Julian Alaphilippe sur Liège - Bastogne - Liège
    • À VENIR : Critérium du Dauphiné (30 mai au 6 juin), Championnat de France de cyclisme sur route (17 au 20 juin), Tour de France (26 juin au 18 juillet)

Article issu du n°
180
de Côtes d’Armor magazine

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