• Lorsqu’ils ont appris la nouvelle, ils n’en revenaient pas ! Grâce à leur prof de musique, ex-candidat de l’émission, 98 collégiens de Plémet ont pu assister aux enregistrements de The Voice. Placés dans le public, ils étaient aux premières loges pour observer les coachs, les candidats, mais aussi toute « la fourmilière » qui œuvre sur le plateau : gardes du corps, maquilleurs, stylistes, cameramen, techniciens... Pendant près de 8 h (le temps nécessaire pour enregistrer une émission), les élèves ont suivi sans relâche les consignes du chauffeur de salle. Une expérience inédite qui leur a permis de comprendre les étapes de réalisation d’un programme audiovisuel, mais aussi d’entrevoir ses artifices : « Ce qu’on voit à la télé, ce n’est pas tout à fait la réalité », constatent les élèves.

    Les anecdotes des élèves

    « Quand on a appris qu’on allait à The Voice, c’était irréaliste. Jamais tu ne penserais qu’un jour, tu pourrais aller à The Voice. » Inès

    « Ce qui m’a surpris en approchant des studios, c’est qu’on voit juste un grand hangar. Moi, je m’attendais plutôt à une tour ou à un bâtiment moderne ! » Lounaël

    « Quand on est entrés à l’intérieur, je pensais que le plateau serait énorme mais, en fait, c’est beaucoup plus petit que ça ne paraît à la télé. » Ethan

    « A la télé, on ne voit pas du tout l’envers du décor. Ce qui m’a plu, c’est de voir toutes les coulisses. On voit toutes les lumières, les tuyaux qui passent un peu partout. » Anaïs

    « Ce qui m’a vraiment étonné, c’est que le tournage a duré presque 8 h, alors qu’en réalité l’émission est beaucoup plus courte. » Jules

    « A l’arrivée des candidats, il y a de la fumée avec un mûr de projecteurs qui se soulève. C’est impressionnant ! » Marin.

    « Moi, ce qui m’a surpris, c’est que les buzzers, sur les fauteuils, ne font pas de bruit. Du coup, parfois, on ne se rendait même pas compte que des coaches avaient buzzé ! » Hugo

    « On a attendu très longtemps, ça nous a laissé l’occasion d’observer toute la fourmilière des gens sur le plateau. Tout va très vite, tout le monde arrive d’un coup. On voit que les gens sont tous un peu stressés et que chacun a un rôle précis à jouer. » Faustine

    « Sur le plateau, la musique est super forte. On est plongés dans l’ambiance, mais c’est aussi un peu fatigant. » Zoé

    « Quand on voit les coaches à la télé, on se dit qu’ils ne vivent pas comme nous. Mais finalement, on se rend compte qu’ils sont normaux. » Léa

    « Les coachs venaient à côté de nous comme si c’était normal. Ça fait bizarre ! Bigflo nous a même demandé d’où on venait. Et il a dit : « Ah oui, le phare de Plémet c’est très connu » (rires) ! Capucine

    « Sur le plateau, on voit des choses qu’on ne voit pas à la télé. Les coaches sont tout le temps maquillés pour cacher leurs petits défauts. Amel Bent, par exemple, mettait des chaussons à la place de ses talons hauts quand on ne filmait pas ses pieds. » Inès

    « La production de The Voice était un peu inquiète d’accueillir des collégiens, car le tournage dure des heures et pour des jeunes, c’est très long. On reste assis sur des gradins de bois et il faut garder de l’énergie tout du long pour suivre les consignes du chauffeur de salle et mettre de l’ambiance. Au final, tout le monde a été scotché car ils ont été exemplaires. Cette expérience leur a aussi permis de changer de regard sur les métiers « cachés » de l’audiovisuel, qui sont souvent dévalorisés, et de découvrir que certaines notions qu’on travaille en cours de musique peuvent avoir des applications concrètes. » Erwan Savidan, professeur de musique au collège et candidat de The Voice en 2021.