Art Rock, une édition "supernatural"
Au delà du réel ... C'est sous le signe "Supernatural" que la 37è édition d'Art Rock, soutenue par le Département, va propulser les 75 000 festivaliers attendus les 29 30 et 31 mai et investir le centre-ville de Saint-Brieuc. 3 jours, 3 nuits, pour faire le plein de concerts, de découvertes et moments forts... "Supernatural".
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Le Département, un partenaire privilégié
Le vendredi 14 février, le festival Art Rock présentait la programmation complète à l'Hôtel de Ville de Saint-Brieuc, l'occasion pour Alain Cadec, président du Département des Côtes d'Armor de réaffirmer son soutien à cet événement majeur : « notre département se distingue, et c’est une chance, par le très grand nombre de manifestations culturelles qui rythment et animent nos communes dans le plus beau département de France. Festival incontournable, Art Rock nous offre toutes les possibilités dans la ville : des têtes d’affiches que nous sommes impatients de retrouver comme des découvertes dont on se souviendra toute notre vie, de la musique, des expositions, de l’art sous toute ses formes, de la gastronomie et de bons moments en famille ou entre amis, dans une ambiance et un bouillonnement festivalier dont on ne se lassera jamais. En un mot, un Irréductible festival ! »
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Exposition et arts de rue, SF et fantastique !
Qui pourrait imaginer approcher la Lune, la voir briller de jour comme de nuit, explorer ses cavités et sa beauté de près ? C’est le défi de poids que relève l’artiste anglais Luke Jerram dans la cour du Musée.
Qui pourrait concevoir la rencontre d’un guitariste de renom, acclamé par la France entière, et d’un peintre breton émérite ? C’est le projet de Serge Teyssot-Gay et Paul Bloas qui nous offrent un duo musique-peinture à quatre mains, au pied de la cathédrale de Saint-Brieuc.
Qui pourrait affirmer l’existence des fantômes ? C’est ce qu’on découvre au Musée de Saint-Brieuc avec Théo Mercier et sa Famille Invisible, Guillaume Marmin, Moritz Werhman et Louis-Philippe Rondeau avec leurs déformations spectrales, ainsi que BLASE et ses fantômes qui traversent les époques.
L’extraordinaire étant à portée de main, toutes ces propositions artistiques sont gratuites et ouvertes à tous.
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Le grand théâtre, terrain de jeu de Sébastien Tellier
Depuis 2001, Sébastien Tellier se balade avec une aisance incroyable entre chanson française, pop acidulée, sonorités électroniques, mélodies douces, intonations r’n’b et une touche sexy qui ne le quitte plus depuis Sexuality, l’album le plus aphrodisiaque de la planète. Figure emblématique de la pop et de l’électro française, le barbu se marre à nous perdre entre un passage loufoque à l’Eurovision en 2008, en collaborant avec des artistes de tous horizons (de Christophe à Air, en passant par Dita Von Teese et Jean-Michel Jarre) et en entretenant cette douce ambiguïté entre beauté et dérision parfaite. Six ans après la sortie de son dernier album L’Aventura, le génie fou a dévoilé un nouveau morceau A ballet, ode extravagante à la vie domestique. Pour son grand retour, il s’entoure cette fois de Nk. F, l’homme de l’ombre de PNL, Orelsan, Damso et Angèle, tandis que sur scène il offre une parenthèse enchantée et enchanteresque entouré de quatre musiciens. Beaucoup d’amour et un voyage onirique, presque cosmique, à prévoir au Grand Théâtre.
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Une grande scène XXL
Du côté de la Grande Scène, c’est avec un plateau 5 étoiles que les festivités s’ouvrent le vendredi 29 mai, avec le charismatique Alex Cameron, artiste australien à l’humour caustique souvent comparé à David Bowie, suivi du retour du mythique groupe de trip-hop Morcheeba. Le nouveau prince du rap français Koba LaD précède les légendaires rois de Marseille (ou de la Planète Mars ?) IAM. Pour finir la soirée, on dansera sur la techno froide et pourtant fiévreuse du duo Kompromat, mélange des beats acérés de Vitalic et de la hargne de Rebeka Warrior, féroce moitié de Sexy Sushi et Mansfield TYA.
Samedi 30 mai, c’est le rappeur Josman et son flow inimitable qui débutent la soirée avec un show rûlant. Suivent notre zinzin préféré Philippe Katerine, la téméraire tornade Izïa et les Belges Caballero & Jeanjass qui, au-delà d’enflammer la Grande Scène, nous font sauter toute la soirée.
Le dimanche, ce n’est pas un déjeuner mais un apéro en paix que nous prenons avec le Suisse Stephan Eicher, tandis que les rockeurs du Sahel Tinariwen se préparent à faire voyager le public d’Art Rock. C’est The Divine Comedy et Skip the Use qui se chargent d’électriser la soirée, avant qu’Etienne de Crécy nous subjugue avec un live électro audiovisuel.
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La scène B telle une boule de cristal
Devant la Scène B, nous acquérons le pouvoir surnaturel de voir l’avenir avec les nouveaux talents à suivre : la pop urbaine d’Yseult, les productions acérées de MYD, Glauque et Hervé, le rap de Lujipeka, ainsi que la pop mélancolique de Silly Boy Blue et Malik Djoudi. On y découvre également la révélation afro-futuriste Onipa, comme de nombreux talents régionaux, à l’image des rockeurs de Guadal Tejaz, le renouveau de la scène rock garage rennaise ou plutôt dinanaise. Enfin, c’est toujours à ce rock qui fait l’âme du festival auquel nous rendons hommage avec l’ex-Sonic Youth et légendaire Kim Gordon, pour un concert immanquable unique dans l’Ouest !
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On lâche tout au forum !
Si nous sommes surnaturels, alors nous pouvons danser jusqu’au bout de la nuit, non ? Filons au Forum pour vérifier l’hypothèse avec la pop orientalisante de Mauvais OEil et Murman Tsuladze, le post-punkde Working Men’s Club et Structures, et les nouvelles rockstars MNNQNS. Enfin, pour clôturer le festival,c’est Ascendant Vierge qui nous fait le plaisir de débarquer sur Terre avec une musique qui marie le gabber et le chant lyrique. Stupéfiant !
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Une fête pour tous, au cœur de la ville
Au coeur de ce monde fantastique, on trouve également un espace hors du temps où les talents du métro Parisien rencontrent les chefs cuisiniers du collectif Rock’n Toques, prêts à régaler les papilles des festivaliers.
Ainsi, l’artiste argentin Eliseo H. Zubiri a visé juste en choisissant de représenter sur l’affiche de cette édition une étrange sphère qui marque son passage sur Terre en déposant, au coeur d’un halo rassurant, les noms d’artistes tous plus prodigieux les uns que les autres. C’est ce cocon bienveillant dans lequel s’entrechoquent les notions de fête, de célébration des arts et de partage, qui font l’ADN d’Art Rock, qui jettera sur cette 37e édition sa lumière surnaturelle.