Environnement
Des travaux à la pointe du Roselier, à Plérin
Publié le 7 décembre 2021
Deux mois de travaux d'aménagement du site naturel démarrent à la pointe du Roselier. Ce fleuron de la baie de Saint-Brieuc est l'objet de tous les soins du Conservatoire du littoral, bien décidé à le mettre en valeur et à le protéger.
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Entre huit et dix semaines de travaux d'aménagement viennent de démarrer à la pointe du Roselier. "Ce chantier est mené de front par le Conservatoire du littoral, le Département et la commune de Plérin-sur-Mer, explique Stéphane Riallin, ingénieur et chargé de mission au Conservatoire du littoral. Cette tranche suit celle qui a été engagée en 2007."
Chaque année, un peu plus de 50 000 personnes profitent de ce fleuron maritime de la baie de Saint-Brieuc, pour l'essentiel situé en zone Natura 2000. Il y a quelques mois, la commune de Plérin a procédé à l'enfouissement des réseaux. Si cette opération ne laisse plus de traces aujourd'hui, elle n'en a pas moins coûté 250 000€.
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Un patrimoine mis en valeur
Cet ensemble commémoratif est dédié aux péris en mer, et en particulier aux naufragés du pétrolier Bételgueuse, dans la baie de Bantry, le 8 janvier 1979, où périrent cinquante hommes. L'évolution de ce site est en cours de réflexion avec les familles concernées (© Thierry Jeandot). Cet ensemble commémoratif est dédié aux péris en mer, et en particulier aux naufragés du pétrolier Bételgueuse, dans la baie de Bantry, le 8 janvier 1979, où périrent cinquante hommes. L'évolution de ce site est en cours de réflexion avec les familles concernées (© Thierry Jeandot). "Pour rendre son profil naturel à la pointe, précise le responsable du suivi, le parking actuel sera déplacé 200 mètres plus haut, mais aussi agrandi. Remodelage de sentier, re-naturation, reprise des écoulements, signalétique… sont également inscrits dans ce projet."
Ces aménagements sont le fruit d'une concertation de longue date avec l'Association de défense de la pointe du Roselier et du Vallon-d'Hervy : "Nous avons beaucoup travaillé avec ses membres de façon à recueillir une adhésion pleine et entière", note encore Stéphane Riallin.
Four à boulets, guérite, éperon barré, monument aux péris et disparus en mer… Ces aménagements visent aussi à valoriser les traces du passé de ce site, dont l'occupation humaine est attestée depuis le Néolithique.
Coût des travaux : 270 000€ (hors enfouissement des réseaux électriques), dont 60 000€ de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (Dreal Bretagne), 50 000€ du Département et le reste répartis entre le Pays de Saint-Brieuc et le Conservatoire du littoral.
