Interview

Festival de Théâtre pour rire : Odile et Martine se livrent

Au milieu, Martine Soulabaille, chargée de communication pour le festival, et Odile Gendron, vice-présidente du festival. Photo : Thierry Jeandot
Au milieu, Martine Soulabaille, chargée de communication pour le festival, et Odile Gendron, vice-présidente du festival. Photo : Thierry Jeandot

Le festival de Théâtre pour rire de Matignon, ça démarre les 19, 20 et 21 novembre ! Odile Gendron et Martine Soulabaille, chevilles ouvrières du festival de théâtre pour rire de Matignon, reviennent sur les moments qui les ont marquées.

  • Votre spectacle préféré ?

    Odile : Baccala Clown avec « Pss Pss », qu’on a été les premiers à programmer, une fierté !
    Martine : Sophia Aram et Okidok, top !

    L’artiste le plus sympa ?

    Odile et Martine : Sans hésiter, Sophia Aram, et Yohann Métay qu’on a la joie de recevoir de nouveau cette année !

    Le moment le plus compliqué ?

    Odile : Il y en a eu plusieurs... Mais le premier auquel je pense, c’est l’attentat du Bataclan, le vendredi 13 novembre 2015... On venait de démarrer le week-end du festival. J’assiste à un des spectacles programmés, et donc mon portable est sur sonnerie muette. Fin du spectacle, j’ouvre mon portable après le spectacle, et là je vois pleins d’appels manqués. Sophia Aram était bloquée à Paris, elle devait annuler le spectacle. Quelques heures plus tard, un arrêté préfectoral est tombé pour nous dire d’arrêter le festival. Il a fallu rembourser le public, mais la plupart nous ont laissé leur somme, un bel élan de générosité et de solidarité...

    Martine : Autre moment où on aurait pu frôler la catastrophe, en 2016, entre deux spectacles, on a eu une coupure de courant, juste avant le spectacle de 23h... Par chance, on s’était procurés  un groupe électrogène quelques jours avant, ce qui n’avait pas été le cas pour les autres éditions !

    Odile : Ah oui il y a eu aussi le premier samedi des gilets jaunes, en 2018. Toutes les routes étaient bloquées, beaucoup de spectateurs ont eu des difficultés pour venir, ou n’ont tout simplement pas pu venir. Je me souviens particulièrement du spectacle de Manon Le Pomme, on a pris notre liste d’attente, on a téléphoné à pleins de gens, et on a finalement réussi à remplir la salle.   

    Vos moments préférés ?

    Martine : Sans hésiter, l’ambiance festive et les javas qu’on pouvait faire, des moments mémorables !

Article issu du n°
183
de Côtes d’Armor magazine

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