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L'Armor à sons à Bobital. De la musique, du plaisir, de l'ambiance

Le quintette rennais Betablock dans un show déjanté sera sur la scène B le vendredi soir (DR).
Le quintette rennais Betablock dans un show déjanté sera sur la scène B le vendredi soir (DR).

L'Armor à sons à Bobital, c'est de la musique, des générations au coude-à-coude, un Bo'village, plusieurs dizaines de milliers de personnes sur trois jours, des centaines de bénévoles et une ambiance de folie. Du 1er au 3 juillet, la ruche fera son miel d'une belle programmation, reine de la fête.

L’association Bowidel revient avec la 12e édition du festival de Bobital L’Armor à sons, qui se déroulera les 1er, 2 et 3 juillet prochains. Impatiente de retrouver son public, comme chaque année depuis 24 ans, le premier week-end de juillet, la commune de Bobital se mobilise pour accueillir des milliers de festivaliers et de festivalières dans une plaine du Louvre aux allures de far west.

Pendant ces trois jours de festival, on retrouve une programmation éclectique et défricheuse. Artistes confirmés et révélations partageront l’affiche d’une édition qui part à la conquête de l’ouest.

Visuel du festival

Les pionniers ouvrent la voie

Devenu l’un des artistes incontournables de la scène musicale française, le très attendu Julien Doré revient sur scène, tout comme Christophe Maé qui depuis son premier album Mon paradis en 2007 a fait du chemin. A coup sûr, les deux stars du rap et de Skyrock, Joey Starr & Cut Killer, feront grimper la température dès le vendredi soir sur la scène A.

Participeront également à la fête Niska, leader d’une musique rap décomplexée ; le jeune prodige toulonnais du deephouse, Kungs ; le groupe emblématique, pionnier en son genre, du reggae made in France, DUB INC ; ou encore les deux frères rappeurs Bigflo et Oli de retour sur la scène de Bobital pour le plus grand plaisir de toutes les générations.

Ils seront accompagnés d’un savant dosage d’artistes "découvertes" aux styles variés qui viendront prouver que la relève est bien présente. Parmi eux, l’un des plus talentueux conteurs d’émotions de sa génération, le rappeur Georgio, l’incontournable de la scène natural transe française ; La P'tite fumée ; le duo, gagnant du télécrochet The Artist, Rouquine ; l’homme qui fait rimer politique et clubbing, Dombrance ; Venus VNR et sa pop explosive ; la Suisse Stéphane (c'est son vrai prénom) ; Emma Peters dans un répertoire de chanson française qui fait un carton sur YouTube ; ou encore le DJ et producteur allemand Robin Schulz, une valeur sûre.

"60 % des festivaliers viennent pour l'ambiance" (Yohann Réhel, co-président)

Il était une fois dans l'ouest

Enfin, le festival n’oublie pas de promouvoir les groupes bretons sur le territoire et leur permettra d’inaugurer la nouvelle scène B qui s’installera sous un chapiteau cette année. Au programme, le quintette rennais Betablock et leur show déjanté ; le groupe de reggae The Fanatiks, Pascal Lesné, alias Ptit Li'on, et des Rennais : les rockeurs de Guadal Tejaz, Betablock, Eighty, The Fanatiks et Lujipeka, jeune rappeur fraîchement émancipé du collectif rennais Columbine
On retrouvera les Dinannais du collectif Fest Noise tous les jours en interset sur la scène principale… mais aussi samedi sur la scène B pour une carte blanche.

La Poison, délicieux nectar

Les femmes se font toujours plus rares – beaucoup plus rares – dans les festivals. Parmi celles à ne pas manquer, La Poison, c’est son nom, est un remède aux pressions ambiantes, déborde d’une énergie euphorisante. Voix magnétique, riffs incisifs, beats décapants… La Poison réussit la synthèse parfaite d’un rock sauvage et percutant, tendance garage/post-punk, avec une électro entêtante aux frontières de la new/cold wave.
Ce trio a su mêler trois personnalités singulières aux styles multiples que sont Moon au chant, David à la batterie et Daniel à la guitare. La Poison procure un véritable électrochoc. Alors laissez-vous contaminer par ce mélange de Nina Hagen et de Castafiore totalement réjouissant.

L'ambiance est dans le pré… et à côté

Le site du Louvre a une capacité d'accueil de 16 000 personnes par jour. En plus des 11 500 accès payants, des familles, des partenaires et un bon millier de bénévoles se pressent sur le pré. A une encablure, les quelque 6 000 campeurs et campeuses peuvent planter leurs sardines en toute quiétude ! L'ambiance est là aussi.

Article issu du n°
186
de Côtes d’Armor magazine

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