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Bowidel. L'engagement associatif, un tremplin professionnel

Visuel Bobital

A 20 ans, Marjorie Chouaran siège au conseil d'administration de Bowidel, l'association organisatrice de L'Armor à sons. Un engagement réfléchi qui pourrait bien lui ouvrir une voie professionnelle.

Elle a 20 ans, elle est étudiante alternante en transport et logistique, et surtout, elle est très impliquée dans Bowidel, l'association organisatrice de L'Armor à sons, festival emblématique de Bobital. La fibre associative de Marjorie Chouaran se révèle de bonne heure : "Lorsque j'étais au lycée Henri-Avril, à Lamballe, j'ai été présidente du Conseil de la vie lycéenne qui travaillait sur un projet avec Bowidel. C'est ainsi que j'ai fait la connaissance de l'asso."

Pendant quelques années, l'adolescente est une simple festivalière motivée par l'ambiance, les groupes, ses copains et ses copines. Puis, elle dévient bénévole, avant, pendant et après, toujours autour du festival. "J'ai commencé à avoir une idée du fonctionnement d'une association, se souvient-elle. Surtout, j'ai rencontré des gens avec de belles valeurs de bénévolat, de respect, de partage… Et une façon formidable de faire vivre notre territoire."

A Bowidel, on peut aussi se former

Très vite, elle s'engage. Depuis novembre dernier, elle est la benjamine du groupe des vingt-six bénévoles du conseil d'administration. Elle siège désormais dans plusieurs commissions : partenariats, merchandising, logistique, festival Bobimôme…

En parallèle, elle a soif d'apprendre : "Je n'y connaissais rien en démontage de scène, ou en tri des déchets sur un festival. J'ai demandé aux techniciens. Ils ont partagé leurs connaissances avec moi." Et d'apprendre encore : "L'association propose des formations à ses bénévoles. Je m'inscris à toutes celles que je peux suivre."

Yohann Réhel, co-président de Bowidel, reconnaît que l'association développe des vocations, des savoir-faire et des savoirs être "très utiles dans le milieu professionnel, comme faire preuve d'initiative, gérer l'urgence, faire de la coordination, être à l'écoute, prendre confiance en soi… ". Pour Marjorie et pour d'autres, Bowidel est aussi un tremplin professionnel.

 

Bowidel cultive le collectif et la transversalité

Yohann Réhel, co-président de l'association Bowidel (photo Thierry Jeandot)
Yohann Réhel, co-président de l'association Bowidel (photo Thierry Jeandot)
Yohann Réhel, co-président (avec Olivier Chouannière) de l'association Bowidel (photo Thierry Jeandot).

L’association Bowidel, c'est d'abord et avant tout un projet associatif  reposant sur un credo : "cultiver durablement nos diversités culturelles". Elle contribue à la diffusion de spectacles vivants et sensibilise les publics à différentes cultures musicales, à travers l'organisation de concerts et de spectacles. Elle favorise l’émergence de groupes, la promotion par l’action du développement socio-culturel en milieu rural, avec la participation active de jeunes et de moins jeunes, de personnes en situation de handicap ou différentes, et d’acteur.trices territoriaux.
L'Armor à sons n'est pas le festival des superlatifs. Ce que Yoann Réhel, co-président de l'association organisatrice Bowidel, met en haut de l'affiche, ce ne sont pas les stars mais plutôt l'esprit familial et l'art du vivre-ensemble qui anime le collectif. "Nous proposons des animations gratuites sur le village, des arts de la rue, du yoga, un coach sportif… car 60 % des festivaliers viennent pour l'ambiance."
Au-delà du festival, Bowidel propose des actions prônant des valeurs communes d'inclusion sociale, de développement durable, d'action collective, telles que le bobimôme, le bo’village, le bobioscénose… Elle favorise la cohésion et le vivre-ensemble en tissant du lien culturel, en proposant de la culture par et pour tous et toutes, en agissant et en formant à l'éco-citoyenneté et en cultivant le collectif et la transversalité.