Contournement sud de Saint-Brieuc

Alain Cadec salue un "échange constructif" avec la ministre des transports

• Alain CADEC, président du Département et député européen a rencontré mercredi 18juillet à Paris, Elisabeth BORNE, ministre des Transports, pour  évoquer la finalisation du contournement sud de Saint-Brieuc.

  « Les échanges avec Elisabeth Borne et ses services se sont avérés constructifs. J’ai insisté fortement sur la nécessité pour l’Etat d’accompagner les collectivités engagées sur ce dossier stratégique pour l’attractivité et le développement des Côtes d’Armor et du bassin de vie de Saint-Brieuc. C’est uniquement ensemble que nous pourrons finaliser ce projet initié de longue date et pour lequel l’État doit prendre sa part, à l’image des engagements pris par notre Département, la Région et l’Agglomération briochine.

  Le contournement sud de Saint-Brieuc doit favoriser les déplacements du quotidien des habitants de l’agglomération dans de meilleures conditions de sécurité et de fluidité. C’est un outil mieux adapté que la RN12 pour relier les zones d’emploi aux secteurs résidentiels en périphérie sud en
  améliorant les temps de parcours. Finaliser le contournement offrira en outre une solution de déport sécurisé en cas d’événements sur la RN12, qu’ils soient prévus comme les chantiers d’entretien, à l’image de ceux intervenus avant l’été 2017, ou aléatoires (accidents, manifestations...). Enfin, en désengorgeant la RN12 il contribuera également à améliorer l’accessibilité de la Bretagne nord. Je ne doute pas que la ministre ait été sensible à nos arguments, malgré le contexte budgétaire public que nous savons complexe.

  La Ministre a, me semble-t-il, entendu que ce projet symbolisait la capacité des partenaires publics bretons à aller, ensemble, au bout d’une opération initiée depuis de nombreuses années, et qui, jusqu’à présent, a été portée, principalement, par les collectivités territoriales. Ces dernières avaient fait le choix pertinent d’anticiper la création de cet itinéraire qui s’avère, effectivement, indispensable aujourd’hui. Je rappelle que 65.000 véhicules empruntent chaque jour la RN12, ce n’est plus tenable. La solution est trouvée, nous comptons sur l’Etat pour nous aider à la rendre possible. »